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Les Granges en 1940, Valcroissant en 1952, Mirmande en 1967

Trois lieux de la Drôme où s’est enraciné un spirituel, Marcel Légaut, dont nous marquons le 30ème anniversaire de sa mort. Il laisse une œuvre dont le succès (70.000 lecteurs en 1970) étonne. Laïc, marié, professeur d’université, berger à la tête d’un domaine sylvo-pastoral, il ne cesse de dire, d’écrire qu’il convient d’être disciple de Jésus. Et donnant une inflexion à un immense courant religieux qui va du XIIIe au XIXe siècle finissant (1918 ?), il nous invite à méditer la vie de Jésus, telle que nous pouvons l’approcher, certes par les Évangiles, mais aussi par une foule de documents historiques, de fouilles, de trouvailles.

La réflexion que je mène me conduit à réfléchir à l’une des conditions qui a permis cette œuvre (une, mais pas la seule : le père Portal, son père, son épouse), celle d’un groupe, le groupe Légaut, qui pourra célébrer ses cent ans en 2025, donc d’ici cinq ans. Un groupe qui perdure cent ans… Cela suppose un lieu, des finances stables, mais surtout un but, du sens. Une culture religieuse à la hauteur de sa culture professionnelle. D’où l’importance de l’apport des membres du groupe :

  • Le père d’Ouince : la solidité d’un fin connaisseur des spirituels, de la théologie, de l’Église.
  • Marie-Thérèse Perrin : l’apport des modernistes avec Laberthonnière.
  • Pierre et Jéromine Voirin : leur présence d’un bout à l’autre.
  • Jean Ehrard : son inquiète attention aux débats essentiels (Heidegger, Drewermann, etc.)

Dominique LERCH